mercredi 19 janvier 2011

Demain les chiens de Clifford D. Simak

City en VO.
Parution en 1952.

Bon, pour ce premier roman de ce blog me laisse une impression... mitigée. Je pense qu'en écrivant ça déjà je fais hurler plusieurs personnes l'ayant lu. Mais même si les pages s'enchainent bien, je ne peux pas dire que j'ai apprécié. Bon, déjà présentons un peu ce roman.
Dans un lointain futur, l'homme n'est plus qu'une légende, une histoire qu'on se raconte au coin du feu via 8 contes. Les chiens ne savent pas vraiment si l'homme a existé ou pas. Ce roman se présente comme un livre publié à cette époque, les 8 contes, chacun précédé par un commentaire de l'éditeur expliquant les points de vue des chiens croyant à l'existence des hommes et de ceux qui n'y voient qu'un mythe.
Ces contes parlent de l'Homme, de sa disparition, de l'avènement des chiens.
On notera que vue la date de parution, on sent ce roman vieilli par la technologie qu'il évoque :
énergie nucléaire pour tous, nourriture à foison avec des nouvelles techniques, hélicoptères personnels... Ceci dit, ce n'est pas une critique, n'oublions pas qu'à l'époque, on n'imaginait pas le développement de l'informatique et qu'il n'était pas encore totalement prouvé que l'ADN était le support de l'hérédité.
Ce que j'ai aimé :
Le découpage en courtes nouvelles reliées entre elles par ce qu'en dit l'éditeur.
Le fait que les chiens ont réellement une mentalité différente de l'être humain. Pas totalement, mais assez pour rendre ça intéressant
Ce que je n'ai pas aimé :
L'illogisme de l'auteur. La violence de l'Homme est souvent pointée du doigt dans ce roman. En soit, ça ne m'embête pas, mais elle est comparée à celle des animaux qui disparaît comme par magie quand ils obtiennent la parole. Et d'ailleurs, celle de l'humanité reste dans les réflexes des hommes même quand ils sont devenus non violents depuis plusieurs générations...
On peut me dire qu'il faut voir ça comme un message ou je ne sais pas quoi mais non je ne peux accepter. En fait en voyant ça, ça m'a donné l'impression d'être au milieu de gens m'ignorant alors que je hurle pour manifester ma présence (ouais je sais pour l'image je repasserai). Je veux dire, bordel, la nature est truffée d'animaux dont l'instinct est de tuer, parfois sa propre espèce. Ou même de violer (désolé)... Et l'homme serait le seul à ne pas être capable d'apprendre à ne pas tuer ? RAAAAH non, ça je ne peux pas.
De plus après il y a des illogismes au niveau de la surpopulation des animaux, mais passons c'est moins gênant (elle est évoquée, et même influe sur la fin mais aurait dû être bien plus importante qu'indiquée), ça je peux le résoudre par un « c'est un conte ça a été déformé et au pire TGCM » (ta gueule, c'est magique).
Bref, cette histoire de l'homme est mauvais par nature, l'animal est bon par nature, c'est peut être un détails mais ça m'a gâché l'histoire... Sans ça je crois que j'aurais aimé :/


Bonus 

1 commentaire:

  1. Et bien je pense que ça m'aurait gaché le livre de la même manière !

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