vendredi 21 janvier 2011

Le Dernier de son espèce d'Andreas Eschbach

Der Letzte seiner Art en VO
Parution (VO) en 2003.

 J'ai découvert Andreas Eschbach à la fac avec "Des milliards de tapis de cheveux", que j'avais vraiment aimé (je sais que c'est loin d'être le cas de tous). Donc, j'ai un peu regardé ce qu'il a fait d'autre. J'ai fini "le dernier de son espèce" il y a peu et c'était vraiment un bon roman !

Dans un petit village de pêcheurs sur la côte occidentale irlandaise, un homme s'est retiré qui porte un lourd secret. On lui avait promis l'avenir d'un surhomme : l'invalidité le guette aujourd'hui. Il se voyait devenir un héros : il est obligé de se cacher du monde. Il n'espère plus désormais que de vivre dans le calme et l'oubli le reste de son existence. Or voici qu'un inconnu le recherche, que le passé brusquement lui surgit à la figure et que l'avenir s'obscurcit. Car le secret de Duane Fitzgerald c'est lui-même. Il est le dernier de son espèce.

Voilà, l'homme qui valait 3 milliards à la retraite anticipée. Voilà le principe du roman. Duane est un cyborg de l'armée américaine... qui vit solitaire depuis 10 ans en Irlande. Pourquoi ? Et soudain, quelqu'un essaye de le retrouver... Qui est-ce sachant que le projet "steel man" est censé être secret ?

Tout au long du roman, on en découvre un peu plus sur cette histoire, sur les sacrifices consentis par ceux qui se sont portés volontaires... Et sur des détails auxquels on ne pense pas forcément. Un exemple, Duane a un œil bionique ultra perfectionné. Très bien... Sauf qu'il est plus lourd que l'œil normal et qu'il descend lentement, déformant son visage. Ou encore le fait qu'on lui a retiré une bonne partie de son appareil digestif et qu'il ne peut donc plus se nourrir normalement.
La solitude du héros lui est aussi imposée. Sa transformation devant rester secrète, il ne peut nouer de vrais contact avec les gens...

Autre chose, Sénèque et sa philosophie (qui sont tous les deux décrits au fur et à mesure dans le livre) auront une influence majeure sur Duane, sur sa façon de penser et de réagir.

J'ai aimé
  • Le réalisme du cyborg. Oui, c'est un surhomme. Oui, il a des implants qui le rendent supérieur aux autres... Mais ces implants sont aussi faillibles que n'importe quel appareil. Sans compter les changements dans le mode de vie. Vous vous imaginez ne rien pouvoir manger à part une bouillie liquide envoyée par la Poste et qui, telle la manne, ne peut se conserver (enfin pas très longtemps) ?
  • Le héros en lui-même, son caractère... Ce roman est raconté à la première personne, sorte de journal intime, permet de vraiment s'attacher au personnage principal (en tous cas c'est l'effet que ça m'a fait) et de le comprendre.
  • L'histoire, et je n'ai pas vraiment à développer je pense XD
  • Les référence à la culture, populaire ou pas. Le héros parle aussi bien de Steve Austin que de Sénèque (pour les principales références mais pensez bien qu'en se comparant à un surhomme, Duane ne se prive pas de se comparer avec les nombreux surhomme de la culture américaine).
  • Les quelques notes d'humour qui parsèment le livre.

Je n'ai pas aimé
.... Je sèche... rien de particulier XD

Ressenti
Très très très bon roman. Je ne l'ai même pas refermé à regret vu qu'à mes yeux, l'histoire a la bonne longueur. Peut-être que certains détails par-ci par-là auraient pu être perfectibles... Mais ça serait vraiment chipoter. Si vous cherchez une histoire de surhomme qui affronte une armée à coup de rayon laser et qui s'en sort sans trop de casse, passez votre chemin. Si vous vous demandez ce que ça fait d'être l'homme qui valait trois milliards, mais en "vrai", foncez. Perso je recommande.
Comme j'écris mal : "Oil of release, votre crème anti rouille"
"10 ans en Irlande et pas de trace de rouille !"


1 commentaire:

  1. Eschbach est un auteur que je veux prendre le temps de découvrir et ce titre me plairait je pense. L'humanité simple du héros après l'exploit en somme. :)

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