mercredi 20 avril 2011

Les Nains, tome 2 : Lame de Feu, de Markus Heitz

Die Zwerge en VO
Parution VO en 2004

 En VO, les deux romans n'en font qu'un visiblement.
L'armée des Orcs avance, et les Humains s'allient pour endiguer sa progression, toujours menée par les Albes impitoyabes. Seuls les Nains pourraient les sauver.
Ces derniers,divisés par des conflits internes, tentent de désigner leur nouveau roi et, bien malgré lui, Tungdil fait partie des prétendants au trône. Pour les départager, on assigne une mission au jeune Nain et à son rival - qui ne souhaite qu'une seule chose : la guerre contre les Elfes. Ils doivent se rendre dans la forge de Dragonhaleine au coeur des Montagnes Grises afin de forger la Lame de Feu. Cette arme mythique est la seule qui pourrait permettre de défaire le mage Nôd'onn et l'empêcher de livrer le Pays de Sûr aux créatures de Tion.
Tungdil et ses compagnons parviendront-ils au bout de leur quête ? Le sort du monde dépend de leur réussite.


Bon, le résumé indique bien ce qu'il va se passer, les nains vont aller forger une hache. Car bien sûr elle ne peut être forgée qu'en un seul endroit, avec des métaux particuliers et forcément à l'autre bout du pays, sinon ça serait trop facile.
Tout aussi classique que dans la première partie, ça aurait pu être un scénario de D&D. Cependant, le traitement est intéressant. Pas forcément sur les choses de l'amour, ça reste un roman de fantasy et je me dis que la plupart des auteurs ont dû prendre des leçon chez Akira Toryama*, mais au niveau des personnages, des morts (même s'il y a moins de "morts dramatiques de héros" que dans le premier tome).

On en apprend un peu plus sur les peuples, sur leurs inimitiés communes, c'est pas trop mal ça. Sinon, avouons-le, niveau surprise, c'est un peu le calme plat. La fin est assez prévisible quand on y pense. C'est un peu dommage.
Autre point négatif, les nains mettent tout ce qui leur arrive sur le dos de leur dieu, Vraccas. Ça peut se comprendre pour les nains proprement dits, mais quand c'est quelque chose qui concerne les humains ou les elfes, c'est une autre histoire. S'il n'y avait qu'un dieu monothéiste, ça aurait été différent, mais là.. Enfin bon, je ne vais pas me lancer dans de la théologie.

Heureusement la lecture est toujours aussi agréable même si je n'arrive pas trop à m'attacher aux personnages. En fait, malgré le classicisme absolu de ce roman, je n'ai pas réussi à m'ennuyer une seconde. Mais je pense que ceux qui cherchent un peu de nouveautés seront déçus avec cette histoire.

J'ai aimé
  • Toujours l'utilisation des mort-vivants.
  • Les explications sur les peuples.
Je n'ai pas aimé
  • Vraiment classique et prévisible.
  • Les "Vraccas soit loué" pour tout.
Ressenti
Toujours sympathique, ça ne sera pas un grand roman mais ça reste très plaisant pour un dimanche.

* Regardez comment Bulma et Végéta se mettent ensemble. Ou pire, comment Senbei Norimaki se marie dans Docteur Slump, dans les romans de fantasy, ça vole rarement plus haut... (non mais fallait que je la place celle-là).


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