vendredi 31 août 2012

Les Cités des Anciens, tome 5 : Les Gardiens des Souvenirs, de Robin Hobb

City of Dragons en VO
Parution VO en 2010

Retour dans le désert des pluies ! Ok j'ai beaucoup trainé pour le publier... Et les suivants aussi... Enfin bon...
Les gardiens des dragons sont bloqués sur la rive du fleuve du désert des Pluies qui fait face à Kelsingra, la légendaire cité des Anciens. Seule Gringalette, la dragonne de Kanaï, est capable de voler, et Alise Finbok l’utilise pour visiter la cité et tâcher d’en révéler les mystères avant que l’afflux probable de prospecteurs ne la dénature et n’en chasse les fantômes.

Pendant ce temps, Leftrin est reparti sur le Mataf à Cassaric pour refaire des provisions, et les gardiens luttent pour survivre et pour fournir de quoi manger à leurs dragons, incapables de se débrouiller seuls, et peu enclins à faire les efforts nécessaires pour gagner leur autonomie. Les tensions s’accroissent entre les grandes créatures, à demi infirmes mais pleines d’une morgue propre à leur espèce.


Cependant, les désert des Pluies n’est pas leur seul ennemi ; les envoyés du duc de Chalcède, en quête d’organes de dragons pouvant sauver leur maître, se rapprochent...


J'ai failli passer à côté de ce roman... Enfin pas vraiment mais j'ai appris tardivement qu'il était sorti.... Enfin forcément dès que j'ai pu l'avoir dans mes mains, il n'y est pas resté longtemps.
Bon, blabla, couverture pourrie, blabla.. voilà, ça c'est fait.

Donc voilà les gardiens et les dragons au pied de Kelsingra... Toujours pas de grandes aventures épiques et D&Desques mais toujours l'évolution des gardiens, des dragons, de leurs relations.... Et un peu de Kelsingra, tant qu'à faire. C'est toujours difficile de savoir où s'arrêter dans une chronique... Ne pas trop en dire...
Et ça se lit toujours d'une traite.

Mais ce n'est pas tout. Oh ça aurait pu et faire déjà un roman bien sympathique mais non, nous sommes gâtés ! On y trouve d'autres histoires... que ce soit du côté de Tintaglia ou du côté de Selden... à cause du duc de Chalcède... Ou encore du côté de Malta face à un dilemme... Il est vraiment préférable pour bien comprendre ces personnages d'avoir lu les précédents cycles de cet univers... Ce n'est pas obligatoire, bien sûr, mais quand même.
Pour rappel, avec le premier découpage de Pygmalion : Assassin Royal 1 à 6, Aventuriers de la mer 1 à 9, Assassin Royal 7 à 13, Retour au Pays -et peut être les autres nouvelles du recueil mais c'est plus accessoire- et les cités des anciens 1 à 4, forcément... ça en fait de la lecture, mais ça vaut le coup.

J'ai aimé
  • L'écriture.
  • L'évolution des gardiens.
  • Les pierres de mémoire (même s'il y a un truc bien prévisible)
Je n'ai pas aimé
  • La couverture...
Ressenti
Bon. LA SUITE. D: TOUT DE SUITE !
Grrrrr

jeudi 19 juillet 2012

Le serpent d'angoisse, de Roland C. Wagner

Première parution VF en 1987
Parution de cette édition en 2010.

Son premier roman, dont l'histoire st plusieurs fois citée dans les futurs mystères de Paris.
Grâce au semen of gods, riches et puissants peuvent désormais vivre leurs fantasmes les plus fous au sein de réalités virtuelles créées par un groupe de télépathes. Tout serait parfait dans ce paradis artificiel si un élément incontrôlable ne parvenait à s’immiscer dans les séquences mentales et à tuer les clients de la Telepathic Trips Organization, qui exploite la psychosphère.




Au dehors, la révolte gronde. Le peuple prend les armes contre les élites avec un seul mot d’ordre :




« Destroy The American Dream ! »

Dans un "futur proche" (enfin à l'époque de l'écriture, pour moi ça serait désormais un présent alternatif, voire même un passé alternatif proche), les USA vont mal. Outre une ségrégation digne de l’apartheid... Non une ségrégation pire vu que même des blancs sont mal vus dès qu'ils ne sont pas protestants... les WASP piquent fort... Et méritent le nom d'Amérikkkains.
Dans cet univers (qui aurait pu paraître crédible dans les années 50 mais quand même moins dans les années 80), se trouvent beaucoup de personnages embarqués autour de ce qui se passe dans la psychosphère....
Et c'est ça le problème de ce roman. Beaucoup de personnages, beaucoup de points de vue... Et pas de délimiteurs assez explicite entre tous. Il faut donc un peu de temps pour s'y retrouver, dommage vu que le roman est court.

En revanche une fois que c'est fait et qu'on s'est approprié l'univers, c'est tout de suite agréable et contrairement à plusieurs romans, la fin tient bien la route.
J'ai aimé
  • L'univers et la psychosphère.
  • L'écriture.
Je n'ai pas aimé
  • Des clichés.
  • Semble un peu brouillon, au début.
Ressenti
Plutôt bon, et bien que rapide la fin est pas mauvaise, c'est bien.

mercredi 18 juillet 2012

Les Futurs Mystères de Paris, tome 09 : Mine de rien, de Roland C. Wagner

Parution VF en 2006

J'écris cette première partie avant lecture... Pas de livre depuis 6 ans, et sur la couverture on y retrouve plusieurs perso : tête de crâne, la marquise, Odon, Kali Yuga... un chat, Lucille ? et... Gloria ? ôo Hum... Plongeons dans le livre sans attendre.
Paris, 2064. Odon, le maître de la manipulation mentale, s'est évadé. L'inspecteur Trovallec réclame l'aide de Tem, que la chasse au barbu n'inspire guère. Mais qui change d'avis devant le sanglant avertissement à son intention sur les lieux d'un massacre.
Odon est-il vraiment l'auteur de cette mise en scène ? Ou bien Celui-qui-voit-dans-les-ténèbres s'apprête-t-il à frapper le privé transparent ? Comment élucider la nébuleuse des conspirations dans l'ombre de la Nakimeraï, ses liens avec Dragon Rouge, la psychosphère, les intermèdes érotiques d'une série télévisée et le sport interplanétaire en vogue, le Weltraumball ? Un sérieux ménage s'impose.


Donc c'est probablement le dernier tome de la série, et forcément ceux qui le liront auront lu les autres avant (sinon ça poserait problème...).
Difficile de parler de ce roman sans redite. Après un prologue (très bien ficelé), on continue avec une structure classique des futurs mystères avec différents narrateurs et des intermèdes... Ces intermèdes dont le lien avec le reste de l'histoire peut sembler distant prendront toute leur importance à la fin.

D'un point de vue de l'écriture et de l'histoire, c'est difficile de ne pas sortir la phrase bateau par excellence... Vous avez aimé les précédents, vous aimerez celui-ci.
Je ne peux quand même pas ne pas dire que dans un sens, il y a quelques problèmes... J'ai cru voir à un moment quelque chose comme "ah mince il aurait fallu que je finisse". J'aurais peut-être divisé ce roman en deux...  D'ailleurs certaines histoires mériteraient une "suite", comme Gloria (comment elle est revenue ? TGCM, ta gueule, c'est magique !) et surtout Peggy Sue... C'est un peu dommage, d'un point de vue littéraire, mais c'est vrai que "dans la vraie vie" les histoires s'arrêtent rarement toutes d'un coup. Et pas en même temps.

Cependant le lien entre le Weltraumball et Dragon Rouge est plutôt bien pensé,  et ça au moins c'est une bonne chose.


J'ai aimé
  • L'univers et l'Histoire.
  • L'humour et quelques réflexions...
  • L'explication sur ce qui se passe dans la psychosphère.
Je n'ai pas aimé
  • Parfois un peu rapide.
  • Parfois il manque quelque chose pour telle ou telle histoire annexe.
Ressenti
Bah ça conclue bien la série sans fermer à une éventuelle suite... Et puis c'est tout à fait dans le style des précédents. Mais j'aurais quand même divisé en deux romans en complétant certaines parties... quitte à faire ça dans des nouvelles annexes.

Ressenti final
Bien qu'on y trouve plusieurs facilités scénaristiques... et que l'univers décrit évolue au fur et à mesure des évolutions dans notre monde.. ça reste une bonne série. L'auteur y met beaucoup d'humour... des personnages attachants... Des références. Et plein de tomes pour s'attacher à tout ça.

samedi 30 juin 2012

Les Futurs Mystères de Paris, tome 08 : Kali Yuga, de Roland C. Wagner

Parution VF en 2003

Un petit roman comparé aux précédents.... Fatigue ?
Entre les deux tours d'une législative, les électeurs se sont désinscrits par milliers dans une circonscription des Hauts-de-Seine. Manipulation ? Prise de conscience collective ? Intervention d'un fascinateur ? À la requête de l'étrange Gorgone Maupaçant (avec une cédille), Tem affronte le mystère des électeurs volatils.

Hasard du calendrier j'ai lu ce livre durant l'entre-deux tour des législatives (ce qui vous donne une idée du décalage entre la lecture et la publication de la chronique)...
Cette fois-ci le roman est court... Et Tem est celui qui raconte toute l'histoire.... En fait si les deux romans entourant celui-ci n'étaient pas si "longs", je me dis que ça aurait très bien pu être une novella entre deux histoires.

Visiblement il aurait été bien de lire "le nombril du monde", du même auteur, avant de lire celui-ci mais bon, ça va, ce n'est pas gênant (la preuve, je ne l'ai pas lu :D)

Le problème, comme souvent, c'est la fin, un peu rapide... C'est dommage.
Bon ensuite scientifiquement c'est dépassé et même problématique car si...
[spoiler]
Bon, je passe sur le fait que depuis la publication du roman on sait maintenant qu'une partie de l'humanité a des gènes néandertaliens (même si on ne sait pas à quoi il sert, ni même s'il sert à quelque chose), mais en plus si l'ADN étrange vient des néandertaliens, ça pose un problème de non violence car on sait que c'était un chasseur.. Et même possiblement un cannibale. Ou j'ai raté un truc.
[/spoiler]

J'ai aimé
  • L'univers.
  • Kali Yuga.
Je n'ai pas aimé
  • Des rapidités.
  • Quelques problèmes scientifiques (voire le spoiler)
Ressenti
Bah ça reste sympa à lire, mais c'était plus probablement un petit roman de passage entre deux histoires.

vendredi 29 juin 2012

Les Futurs Mystères de Paris, tome 07 : Babaluma, de Roland C. Wagner

Parution VF en 2002

Internet is made of cats.
2064. Pour enquêter sur l’identité du père de son ami Ramirez, Temple Sacré de l’Aube Radieuse (appelez-le Tem), le détective au Talent de transparence, quitte la capitale et s’aventure dans la banlieue du Plessis-Robinson.
Piégé dans une ville fantôme, assailli par une coalition criminelle d'archétypes et de démons surgis d'une faille qui menace la « réalité consensuelle », Tem attend le secours de ses amis, dont l'aya Peggy Sue, fille de la libertaire et regrettée Gloria.
24 heures d'aventures fantastiques sous le regard bienveillant de la mystérieuse Babaluma.


Après un bon roman avec Toons, que va-t-il arriver à Tem ?
Clairement plus que les autres romans, la lecture des précédents est obligatoire. Autant pour Toons, prendre le train en marche passait, ici ça serait un peu... euh... moyen. Niveau structure le roman est comme les précédents : récits racontés par plusieurs avec des intermèdes qui sont des textes en rapport avec le grand-père de Tem (textes ayant leur importance dans l'histoire). Et niveau écriture, c'est typiquement dans la continuité des précédents. Juste comme ça, les allergiques au chats n'aimeront pas ce volume...

Sur l'histoire cette fois c'est encore pour rendre service à Ramirez que Tem s'embarque dans une aventure au sein d'une ville où il est impossible de s'échapper. Que ce soit pour les humains que pour des archétypes... Autrement dit la psychosphère va encore avoir beaucoup d'influence et Wagner s'en donne à cœur joie. D'ailleurs, pour en revenir à ce qu'indiquait le 4ème de couverture de Toons, je pense que c'est surtout ce roman qui est l'un des pivots... L’Odyssée de l'espèce nous apprenait qui est l'Adversaire, Toons complétait le modèle de l'univers... Ici on en apprend plus sur le rôle de Tem... Mais pas que.

Ah, il paraît que ce roman est en partie autobiographique dans le sens où une partie de la vie de Wagner recoupe celle de Montaigu. Pourquoi pas.

L'auteur explique aussi la différence entre le fantastique et la science-fiction... mais j'ai envie de dire que c'est tiré par les cheveux (ceux qui liront le roman sauront que je suis drôle...).

J'ai aimé
  • Toujours l'univers.
  • Toujours l'humour.
Je n'ai pas aimé
  • Toujours un peu brouillon par moments.
Ressenti
Bon, bien sûr. C'est parti pour la suite.

jeudi 28 juin 2012

Les Futurs Mystères de Paris, tome 06 : Tøøns, de Roland C. Wagner

Première parution VF en 2000
Parution VF de cette édition 2009


Tøøns. Oui, avec cette série, il y a des toons ! Avec une explication "scientifique" typique de cet univers... mais commençons par le commencement.
Cette fois, ce n'est pas sur la piste d'un meurtrier que Tem se lance, mais sur celle d'un roman de science-fiction écrit par son grand-père, qui a été volé dans la bibliothèque d'une fondation. Roman dont il ne tarde pas à découvrir que tous les exemplaires semblent avoir disparu, peut-être volés par une créature qui ressemble de façon troublante à un personnage de dessin animé.
Tøøns et la novella La barbe du Prophète forment, réunis, le véritable pivot des Futurs Mystères de Paris, nous donnant un aperçu de la menace globale à laquelle est désormais confrontée l'espèce humaine.

C'est par ce tome que j'avais découvert Tem (mais aux éditions Fleuve noir du coup sans les nouvelles)... mais ça date d'il y a quelques années...
Dans cette édition, il y a donc un roman et trois nouvelles. Faisons ça dans l'ordre.
Tøøns
Ici le roman est divisé entre récits par les protagonistes, comme toujours et entre chaque chapitre, c'est Gloria qui parle. Et elle a à faire !
Le roman est toujours du pur Wagner... Où il s'est en plus amusé à mettre BEAUCOUP de références. Pas seulement des toons connus mais non nommés, juste décrits... Mais aussi beaucoup de référence à la SF (en même temps, il cherche un bouquin de SF)... Que ce soit les évidents comme la fondation 42 mais aussi les petites phrases glissées ici ou là comme "la vie, l'Univers et le reste..." ou un Exterminate glissé aussi... Je ne peux qu'aimer, forcément.
Sinon le principe même du roman où des toons viennent mettre un peu de... piment dans la réalité consensuelle m'a beaucoup plus, d'autant que dans cette saga, c'est forcément "expliqué" de façon intéressante.
Bref, un bon roman de Tem.
L'esprit de la Commune
Je ne peux pas dire de quoi ça parle exactement, car cette nouvelle se situe après la fin de Tøøns, or cette fin ne doit pas être spoilée, vraiment. Mais elle est sympa et amusante.
L'esprit de la Commune vivra éternellement dans nos cœurs virtuels !
La barbe du prophète
En fait cette novella se situe parallèlement à Tøøns... Dans la pagination je l'aurais mise juste après le roman, mais qu'importe. C'est en fait une sorte de Tøøns bis, mais comme la fin ne parle pas de la même chose que le roman, la division se justifie.. À lire, mais contrairement au 4ème de couverture, je ne vois pas le "pivot" montrant la "menace globale"... mais vraiment des histoires importantes sur l'univers imaginé par l'auteur.
... Et personne n'est venu
Une petite nouvelle sans grand rapport, mais qui éclaire sur un pan de l'histoire des temps futurs. Comment Tem découvre ce que certains voudraient cacher. C'est bien sympa mais quand on lit bien, c'est un peu évident.

J'ai aimé
  • L'univers.
  • L'humour et les références.
  • LES TOONS !
Je n'ai pas aimé
  • Boarf, allez un peu brouillon, mais c'est chipoter.
Ressenti
Plutôt bon j'avais eu de la chance il y a des années en tombant sur ce tome en premier... ceci dit, vu le synopsis, forcément....

mercredi 13 juin 2012

Les Futurs Mystères de Paris, tome 05 : Tekrock, de Roland C. Wagner

Première parution VF en 1999

La musique adoucit les mœurs.
"C'est un homme. Avec quelque chose de bizare sur la tête. Quelque chose de vert. Peut-être une plante."
Paris 2064.
Son nom est "Temple Sacré de l'Aube Radieuse", mais vous pouvez l'appeler Tem. Son talent de
transparence, qui lui permet de passer inaperçu, lui est d'une grande utilité pour jouer les détectives privés. En quête de l'identité d'un étrange amnésique, il promène cette fois sa nonchalance et son borsalino vert fluo du côté de la banlieue ouest, où toute une ville s'est autrefois vidée de ses habitants à la suite de phénomènes mystérieux - dont l'apparition d'un immense dragon rouge dans le ciel. 

Cette fois ce n'est pas un mort qui lance l'enquête, ça change. :D
En revanche cette édition ne contient ni "Honoré a disparu" (qui chez L'Atalante est dans le tome précédent, de mémoire) ni une autre nouvelle dont le nom m'échappe mais qui se trouve dans l'édition de L'Atalante. Dommage, du coup ça coupe une partie de l'histoire. Mais ça n'empêche pas de la suivre. Ceci dit, je me demande si ce n'est pas une question de date d'écriture.
Ici l'histoire est divisée en deux parties conjointes : l'histoire principale racontée par divers protagonistes, comme d'habitude, mais aussi des intermèdes racontant le procès d'Odon (voir le tome 2) par divers journaux en ligne... Ces intermèdes se finissent souvent par des méthodes pour le moins... originales pour avoir d'autres informations. M'est avis que l'auteur s'est beaucoup amusé...
L'histoire principale est, j'ai l'impression, la plus brouillonne des histoires des futurs mystères de Paris... C'est un peu dommage. Je crois aussi que Tête de Crâne est défini dans des romans du cycle "histoire d'un futur", mais que je n'ai pas lu... Dommage.

Enfin sinon ça reste du Wagner classique... J'aime bien, du coup...

J'ai aimé
  • L'humour.
  • L'univers.
Je n'ai pas aimé
  • Le côté brouillon à mes yeux.
Ressenti
Pas mauvais, mais quand même, des 5 tomes lus pour l'instant, c'est le moins bon, hélas.

mardi 12 juin 2012

Génération mal logée !, de Yatuu

Parution VF en 2012

Une petite BD sur un problème que beaucoup doivent connaître.
Videl 1m62
Ref : 52/PROUT56-8542

Description :


JF sérieuse et motivée cherche appt à louer :

Propre, bien élevée et indépendante, je n'exige aucune garantie ! Sauf une ou deux choses : un studio si possible sans cafards ni champignons, des fenêtres avec carreaux, sans fuite d'eau, et pouvoir m'étendre sans toucher les 4 murs (solides et sans trous de préférence) ...
Je suis disponible de suite !


Yatuu est une bloggeuse qui avait fait il y a peu un volume sur l'exploitation de stagiaires... Ici elle récidive avec une autre charge contre une situation à problèmes : le logement... avec pour victime, Videl, une jeune diplômée qui vient d'être acceptée dans l'école de ses rêves.
J'ai eu de la chance, j'ai pu échapper à ce genre de recherche... Si ça avait été le cas, aurais-je ri jaune ?
Avec beaucoup d'humour, elle met le point sur toutes les embuches su le chemin de l'obtention d'un logement. Et j'ai même découvert un ou deux trucs (bon qui sont gros comme des maisons *humour pourri*)...
Niveau dessin c'est très parodique, avec peu de couleurs par page... un peu comme le blog. En plus abouti, bien sûr. J'aime. Et comme ça se marie bien avec l'humour...

CEPENDANT il faut avoir à l'esprit que c'est un vraiment typique de blagues de blog. Autrement dit, ce n'est pas de l'humour très profond et on passe d'une histoire à l'autre. De plus le dessin n'est pas non plus des plus fouillé. Autrement dit c'est un blog à l'écrit, ça peut embêter certains même si moi j'aime bien.

J'ai aimé
  • L'humour.
  • Le dessin.
  • Les infos.
Je n'ai pas aimé
  • Euhhh... un peu "blog" ? Mais perso ça ne me dérange pas.
Ressenti
Plutôt bon. Mais rapide à lire.

lundi 11 juin 2012

La vie de Norman, tome 3 : La vengeance de Garance, de Stan Silas

Parution VF en 2012


Une BD à lire le soir. :3
Un long mois est passé depuis les événements tragiques du village de La Bûche, et les écoliers tentent de reprendre une vie normale. Mais est-ce possible alors qu’un pupitre reste désespérément vide au fond de la classe ? Norman manque à l’appel…La maîtresse l’a oublié au village et les élèves ne se font plus d’illusion : à l’heure qu’il est, il doit être mort.
Humour noir, références cinématographiques, têtes blondes et ce qu’il faut d’hémoglobine : tous les éléments qui ont fait le succès de « La vie de Norman » sont réunis dans ce nouvel épisode.

J'en aurais mis du temps à faire cette note... Mais attention, il ne s'agit que d'un problème d'emploi du temps personnel, rien de plus.
Alors comme le montre la couverture c'est Garance qui est à l'honneur dans cet épisode. Mais quelle Garance ? C'est probablement le point noir de l'histoire... Dans le premier tome de la série, Garance était tuée, ainsi que la plupart des clones. Est-ce que les clones alternaient leur venue à l'école ? Difficile à dire, du coup on ne sait pas trop jusqu'à quel point la Garance de ce volume connaît les personnages...
Sinon à part ça, ça reste du Norman pur jus. C'est gore, drôle... Stan Silas s'amuse et ça se voit. Et tant mieux car on s'amuse aussi. À condition de ne pas avoir de dégoût vu ce qu'il fait subir à aux victimes... Ou de ne pas s'énerver sur les blagues que certains qualifieraient de méchantes. Perso j'aime beaucoup car c'est plutôt bien fichu et minon comme tout.
Toujours rien sur le zombie, ce n'était probablement qu'une référence au blog, tant pis.

D'un autre côté, on découvre un peu plus Norman, en partie prévisible mais quand même. Ah au fait... Dans les deux premiers on avait un "Fin ?", ici on a un "Fin.". Est-ce la fin de la série ou la fin d'un cycle ? 


J'ai aimé
  • L'histoire (malgré le possible problème de Garance).
  • L'humour.
  • La bd en fait..
Je n'ai pas aimé
  • Toujours le dessin des jambes des enfants. :P
  • Le risque de confusion entre les Garance.
Ressenti
Bon, clairement. Si vous avez aimé les premiers, sautez dessus. Et sinon.. Sautez sur les trois !

jeudi 31 mai 2012

Les Futurs Mystères de Paris, tome 04 : L'Aube incertaine de Roland C. Wagner

Première parution VF en 1997

On continue !
Mandaté par Adalbert Monténégro, P.-D.G. d'Eldorado, l'une des huit technotrans qui dominent l'économie planétaire, Tem enquête sur le décès suspect d'artistes du showbiz. Mais un regain d'efficacité de son Talent de transparence menace jusqu'à son amour et sa vie sociale.

Le début du roman est surprenant, la transparence de Tem n'est pas... efficace. Est-ce une erreur du résumé ? Non du tout, le regain d'efficacité du Talent va arriver. Vraiment plus que d'habitude. Ce... problème va compliquer énormément son enquête, bien plus que d'habitude.
D'ailleurs, avec le même style de narration que le précédent tome (à savoir plusieurs narrateurs à tour de rôle), l'auteur s'amuse vraiment à jouer avec les états d'esprit des principaux protagonistes.

De même l'auteur semble prendre un malin plaisir avec les "Délirants" (qui sont presque des décédants...) et les drogues qu'ils prennent...

Niveau histoire, c'est un peu plus banal à mes yeux. Pas forcément mauvais en soit d'autant qu'il y a quelques très bonnes idées mais quand même, j'ai du mal à me dire que ce roman sera le plus marquant de la série. Allez, un trait d'humour très bien pensé, imaginez la tête de Gloria quand elle a découvert l'identité du client de Tem.

J'ai aimé
  • L'univers.
  • L'humour.
Je n'ai pas aimé
  • Rien de marquant.
Ressenti
Correct mais ce n'est probablement qu'un tome de transition.

mercredi 30 mai 2012

Les Futurs Mystères de Paris, tome 03 : L'Odyssée de l'espèce, de Roland C. Wagner

Première parution VF en 1997


On continue dans cette saga avec un tome qui montre bien ce que l'auteur veut faire.
Paris, 2063. Harcelé par l’antipathique inspecteur Trovallec dit « le Dénébien », c’est pour se disculper d’une accusation de meurtre que doit enquêter cette fois Temple Sacré de l’Aube Radieuse, le détective millénariste au chapeau vert fluo.
Où l'on pénètre la complexité de la psychosphère et où la Grande Terreur de 2013 apparaît sous un éclairage nouveau. Où se profile aussi l'ombre menaçante de Dragon Rouge, un archétype « fondamentalement archaïque ». L'enjeu ? Rien moins que le destin éthique de l'humanité.


Forcément il fallait un livre où Tem était accusé de meurtre. Dans une série comme celle-là, c'était une évidence. Voilà, c'est celui là. Et pour une fois, la transparence de Tem ne va pas trop l'aider, en effet là, elle ne fonctionne que très très moyennement... de quoi changer sa façon d'enquêter.

Mais sur le fond ça donne quoi ? Un prétexte, rien de plus. L'enquête n'est vraiment pas le but du livre, ici, après deux tomes d'introduction, nous avons un tome avec énormément d'explications sur l'univers. Certes ces explications peuvent rebuter, d'autant qu'il y a des explications "scientifiques".
On a le droit aussi à un résumé de l'histoire de l'humanité qui doit être relativement proche de ce qui s'est vraiment passé.

Cependant ce tome explique aussi qui est celui qui sera vraisemblablement la Némésis de Tem durant une grosse partie de l'histoire. Alors oui le roman finit vraiment sur un coup de baguette magique, mais curieusement, ça passe.

Sur le style, il y a toujours beaucoup d'humour c'est bien et le roman là est "aux premières personnes", à savoir que c'est toujours à la première personne, mais pas toujours le même narrateur.

J'ai aimé
  • L'univers
  • Les explications
Je n'ai pas aimé
  • Hum.. quelques piques par-ci par-là ?
Ressenti
Bon, des trois premiers tomes, c'est le meilleur. Déjà pour les explications qui permettent de mieux comprendre là où on met les pieds, mais aussi pour le style, j'ai bien aimé voir les états d'esprits d'autres personnes.

mardi 29 mai 2012

Les Futurs Mystères de Paris, tomes 01 et 02 : La balle du néant suivi de les ravisseurs quantiques, de Roland C. Wagner

Parution VF en 1996

Ahhh voilà une relecture de la saga qui m'a fait découvrir cet auteur.
Paris 2063.
Son nom est «Temple sacré de l’aube radieuse », mais vous pouvez l’appeler Tem. Détective privé atypique, doté du talent de transparence, ce qui lui permet de passer inaperçu, il promène sa nonchalance et son borsalino vert fluo dans un monde futur où guerre et violence ont – presque – disparu. Qu'il enquête sur un meurtre en chambre close (la balle du néant) ou sur une secte dont les adeptes perdent leurs électrons (les ravisseurs quantiques), c'est toujours avec bonne humeur et une inébranlable foi en l'avenir.


Avant toute chose, il faut préciser que ce sont les premières histoires des "futurs mystères de Paris", une série de romans avec pour héros Tem. Cette série est un sous ensemble de "histoires d'un futur" dont j'ai déjà chroniqué un tome ici. La saga "histoires d'un futur" a une autre sous série : "histoires d'un futur proche" qui prépare un peu les futurs mystères de Paris. Je n'ai pas lu ces romans, mais je ne pense pas que ce soit gênant...

Bref, rentrons dans le vif du sujet.
Nous sommes en 2063 et suite à "la Grande Terreur Primitive", la société tout entière a changé. Moins de violence (même s'il en reste, il ne faut pas se leurrer), moins, voire plus du tout, d'état.... Non, il ne s'agit pas d'une utopie loin de là... Si c'était le cas, Tem n'aurait plus de travail, or il faut bien des crimes ou des disparitions pour qu'un privé puisse travailler, non ?

Voilà, ce sont des sortes de polars futuristes (quoi que.... par endroit... mais j'y reviendrai) bourrés d'humour..  qu'on aime ou qu'on n'aime pas. Certaines remarques balancées comme vérité sous le ton humoristique me semblent injustifiées. Mais je sais que ça ne sera pas le cas de tout le monde....
Mais détaillons.
Le côté polar, je suis passé à côté. Vraiment, et je pense ne pas être le seul... D'ailleurs ça doit être voulu je pense.. Dans le premier roman, la solution me semble "facile" et vraiment là uniquement parce qu'il en fallait bien une. Il doit y avoir des références que je n'ai pas vues... comme les habitués de mon blog ont pu le remarquer, ce n'est pas mon domaine de prédilection. Bon, après il y a des références régulières, surtout à Nestor Burma, le modèle de Tem.

Les histoires sont écrites à la première personne, je trouve que ça convient vraiment à ce genre de roman.

Après il y a l'humour. Là c'est mieux. Bien sûr, tout n'est pas parfait mais... Et ça va avec le héros, Tem.
C'est quand même le point positif du roman. Un peu (beaucoup ?) paumé... Un Don qui ne l'aide que de temps à autre.... Car oui certaines personnes sont sensibles, d'autres non à sa transparence, il n'a aucun contrôle. Oui ça peut aider à simplifier le roman en utiliser la transparence uniquement quand ça arrange l'auteur, mais ça rend bien, du coup...


En revanche, il y a des points où le côté anticipation a mal vieilli. Quelques exemples
l il n'y a pas trace de téléphones portables... Bon disons que ça peut s'expliquer pour des questions de disponibilité de terres rares. Mais comme ce n'est jamais évoqué... bref..
2 il parle de disquettes...
3 "Il faudra un jour que quelqu'un se décide à mettre au point un système d'indexation gloable des données disponibles online"... Qui a dit Google ?

:D

Un des points importants de cette série de romans est la "psychosphère". Si vous ne lisez pas Wikipedia, sachez qu'il s'agit de l'inconscient collectif humain qui a une réalité physique dans 3 autres dimensions d'espace. L'existence de la psychosphère ainsi que la Grande Terreur Primitive sont... la passion (?) de Tem.
J'aime beaucoup ce concept. C'est plutôt bien amené en plus, c'est du tout bon pour ça.

Précisons quand même :
La balle du néant
Comme je l'ai dit, la fin, la résolution de l'énigme est vraiment trop facile... euh. je dirais bien "deus ex machina". C'est dommage. Le reste du roman est sympa et l'introduction présente bien le Don de Tem.
Les ravisseurs quantiques
Je suis bien plus mitigé sur la fin... Disons que là le roman part dans un gros délire pleins de clichés... assumés... C'est un peu le bordel. Disons que le roman vaut plus pour l'univers que pour cet "épisode".

J'ai aimé
  • L'univers.
  • Tem.
Je n'ai pas aimé
  • Beaucoup de facilités
Ressenti
Bah ça reste très sympas comme romans, mais il faut bien prendre ça comme une série à épisodes dont l'intérêt n'est pas les enquêtes, mais l'univers et son évolution.

lundi 28 mai 2012

Fedeylins, tome 3 : Sous la surface, de Nadia Coste

Parution VF en 2012

La suite !
Cahyl rentre chez lui, son destin enfin accompli.
Au village, les dernières traces des combats contre les gorderives disparaissent. Mais la paix entre les deux peuples ne suffit pas à Cahyl. Trop de questions l'empêchent de s'intégrer.
Où sa mère s'est-elle enfuie ?
Comment retrouver son empathie perdue ?
Quelle vie l'attend, maintenant qu'il n'a plus rien à accomplir pour les siens ?
Lorsque l'un des Pères Fondateurs l'appelle à son chevet, Cahyl comprend qu'il peut encore être utile. Pour découvrir ce qui se cache derrière les apparences, il doit plonger sous la surface... et affronter la vérité.


Troisième tome. Pour rappel, le premier était bien, quoi qu'un peu lent. Le deuxième était bourré d'action. Qu'en est-il ici ?
Force est de constater qu'il est bien plus dans le style du premier. En effet ici, il n'y a pas de guerre, pas de fuite éperdue... Mais contrairement au premier, il se passe diverses choses, il ne s'agit pas d'aventures épiques, voilà tout. En fait, comme indiqué dans le résumé, Cahyl a encore à faire... Mais pour ça il faut découvrir ce qui se cache derrière la vie des siens. Du coup, on va de découvertes en découvertes. Contrairement au premier, où on découvrait ce que sait chaque Fedeylins, ici on découvre ce qu'ils ne savent pas.
La partie "sous la surface" étant vraiment là où on a la découverte de pas mal d'informations (on notera ici à mes yeux une grosse facilité scénaristique avec l'araignée d'eau, comprendront ceux qui ont lu), même si elle n'est pas très longue comparée au roman... Ceci dit le titre se justifie de façon imagée, Cahyl découvre tout au long du roman ce qui se trouve "sous la surface".

Côté écriture, c'est toujours aussi bien. Du coup, ça ne change pas des tomes précédents. :D

J'ai aimé
  • L'univers.
  • L'écriture.
Je n'ai pas aimé
  • Quelques facilités.
Ressenti
Bien. :D
Comment ça le tome 4 n'est pas encore sorti ? ò_ó

dimanche 27 mai 2012

L'Ère du satisfacteur, de Frederik Pohl

The age of the pussyfoot en VO
Parution VO en 1968

Pohl avait prévu la publicité avec Planète à gogos...Là devinez ce qu'il a prévu.
Il est impossible de vivre sans satisfacteur. Le satisfacteur vous réveille le matin et vous aide à vous endormir le soir. Il vous procure nourriture et vêtements et vous délivre des messages.
Il vous administre tranquillisants ou stimulants chaque fois qu'il le juge nécessaire : ainsi vous vaporise-t-il d'une infinie variété de sensations toutes plus délicieuses les unes que les autres.

Et quand vient le moment pour Forrester de trouver du travail, c'est encore le satisfacteur qui le conseille et le renseigne sur son employeur.

Seulement... Forrester ne s'attendait pas du tout à ce que cet employeur ait une fourrure verte luisante... ni des tentacules... ni une couronne de tout petits yeux autour de la tête...


On peut lire ce roman de deux façons différentes. D'un côté l'histoire de Forrester dans ce monde nouveau pour lui... Si on se contente de ça, disons-le tout net, ce roman n'a pas grand intérêt. Forrester est un crétin fini qui fait bourdes sur bourdes (et souvent les mêmes plusieurs fois de suite). Ok, ça permet de mieux comprendre l'univers mais c'est vrai que d'un niveau romanesque.. ça ne va pas très loin.
De plus, contrairement à d'autres de ses romans, ici point de problèmes de ressources... Des milliards de personnes restent contenues dans de l'hélium liquide.

Mais on peut aussi le lire comme un essai sur l'évolution de l'humanité (ce qui est assumé par l'auteur) sans prendre ça trop au sérieux (comme souvent visiblement avec Pohl).
La note de fin de roman de l'auteur explique certaines de ses idées. Le roman date des années 60... Il avait ainsi plus ou moins prévu le développement de l'informatique et des "portables". Bon là nul smartphone à écran tactile, mais une sorte de sceptre qui sert à à peu près tout (y compris la distribution d'euphorisants). Mais quand même... On ne peut s'empêcher de faire un rapprochement avec les smartphones.
De même il avait pensé au développement de l'économie de loisirs, même si ça commençait déjà à son époque, c'était quand même bien vu.
Il avait prévu aussi les changements dans le modèle familial. Je ne suis pas sûr qu'il avait tout osé prévoir mais quand même.
Bien sûr, tout n'est pas parfait, la cryogénie n'est pas développée dans notre monde...
De plus, il est très loin d'avoir réussi à vraiment "s'échapper de son époque" (il parle d'écran cathodique)...
Mais quand même, du point de vue évolution de l'humanité, si on ne prend pas ce bouquin trop au sérieux, ça reste quelque chose d'assez bien pensé.


J'ai aimé
  • La description du futur, façon Pohl.
Je n'ai pas aimé
  • Le héros et sa capacité à enchaîner boulette sur boulette.
Ressenti
Plutôt bon, même s'il faut vraiment ne pas prendre ce roman pour son histoire. Ah et juste pour ceux que ça intéresse, voilà quelques infos sur la cryogénie.

samedi 26 mai 2012

Fedeylins, tome 2 : Aux bords du mal, de Nadia Coste

Parution VF en 2011


La suite directe... Changement de ton total.
Cahyl le fedeylins et Glark le gorderive décident de fuir ensemble leurs sociétés respectives. Ils tournent le dos au Monde, s'enfoncent dans la forêt avec l'espoir de donner un sens à leur vie. Mais la liberté a un prix : les ennemis sont légion, les dangers nombreux, les drames quotidiens. Leur errance s'annonce périlleuse et, lorsqu'ils découvrent l'existence d'un complot risquant de briser l'équilibre fragile qui règne entre leurs deux peuples, leur incertitude grandit.

Fuir sans se retourner ?

Revenir en arrière ?
Peut-être est-il déjà trop tard...


Je sais que le premier tome a été qualifié par certains de "bien mais chiant". Je n'irai pas jusque là, certes le premier tome n'avançait pas des masses mais vu qu'il s'agissait d'un premier tome... Et comme l'écriture était vraiment agréable...
Dans ce tome 2, vous retirez tout le côté "description" pour vous concentrer sur ce qui va arriver à Cahyl et Glark. En effet, leur fuite n'est pas de tout repos... Loin de là. Il n'y a pas de vrai temps mort, ça avance tout le temps, ça change du premier.
On découvre un peu plus le monde où vivent les personnages... de nouvelles espèces capables de communication. C'est nettement moins décrit que la société des fedeylins, bien sûr, mais c'est toujours sympa à lire.
Bon, certes, il n'y a pas une histoire ultra complexe à rebondissements multiples (pour l'instant). Et beaucoup de choses peuvent être déduites très tôt. Mais inutile de râler, sincèrement quand c'est écrit avec talent, l'histoire se lit toute seule.
La fin du volume aurait presque pu être la fin de l'histoire. Presque. Il faut vraiment que je lise la suite.

J'ai aimé
  • L'univers.
  • L'écriture.
Je n'ai pas aimé
  • Parfois très prévisible.
Ressenti
Toujours agréable. Je recommande aussi la lecture. Faudra que je lise le 3 rapidement. :D

vendredi 27 avril 2012

La Guerre des Cygnes, tome 1, partie 2 : La Rivière aux esprits, de Sean Russell

The One Kingdom en VO
Parution VO en 2001

Voilà la suite directe....
Du Val des Lacs à Westbrook, le voyage est long et semé d'embûches pour Tam et ses compagnons. La rivière Wynnd recèle bien des mystères, et des esprits apparaissent parfois la nuit... Ce sont des nagars, créatures fantomatiques surgies du passé. Pourquoi semblent-elles suivre le groupe ?

Elise Wills fuit les siens, cachée parmi les ménestrels. Mais la traque se resserre, les complots se précisent, et les traîtres sortent bientôt de l'ombre... jusqu'à la foire de Westbrook, où mènent tous les chemins.


Difficile de ne pas faire de redite... si je n'avais pas pour principe de faire un article par livre... Bref. En tant que tome 1 VO, il n'y a pas de rupture franche avec le tome précédent. Ceci dit, là les histoires finissent par se rejoindre.

La partie sur les trois cousins elle devient assez... étrange et je comprends un peu mieux pourquoi il n'y a pas de cartes. Visiblement il y a des coins "cachés", difficiles à trouver. Peut-être que ce sont des sortes de "mini poches d'univers parallèles" ou autres, ce qui fait qu'il est difficile de faire des cartes précises (Elise Wills le découvrira aussi mais pas sur le long de la rivière). C'est un peu gênant pour se représenter mentalement le voyage mais ça donne une atmosphère plutôt intéressante.
Du côté des nobles, ça reste classique dans le sens où il s'agit de plans pour déclencher une guerre...

Le manque d'action qu'on pouvait reprocher au premier tome disparaît surtout vers la fin qui m'a vraiment tenu en haleine.


J'ai aimé
  • L'univers.
  • L'écriture.
Je n'ai pas aimé
  • La division VF du tome 1
Ressenti
Toujours bon... Dès que j'ai le temps je lis la suite.

mercredi 25 avril 2012

La Guerre des Cygnes, tome 1, partie 1 : Le Royaume unique, de Sean Russell

The One Kingdom en VO
Parution VO en 2001

J'ai pris ça dans une bibliothèque avec la suite directe... avant de me rendre compte qu'il s'agit d'une première partie VO divisée en deux en VF....
Le Royaume unique est divisé. Il y a un siècle, le roi d'Ayr est mort sans désigner son héritier. Depuis, deux familles nobles, les Renné et les Wills, s'affrontent pour la succession.
Quelque part dans le pays d'Ayr, trois jeunes cousins insouciants et téméraires quittent leur Val natal en quête de fortune. Hélas, le premier soir, ils sont mystérieusement poursuivis par des hommes armés bien décidés à les tuer...
Accompagnés de Cynndl, un quêteur d'histoires, ils s'embarquent alors pour un long voyage sur la rivière Wynnd. Un voyage sans retour, dans un royaume hanté par les histoires des hommes et de la haine.


En fait j'ai pris ça parce que sur la quatrième de couverture, Robin Hobb en disait du bien... et que j'avais besoin de bouquins. :D
Je ne sais pas trop comment commencer. En fait je vais expédier un peu rapidement... Non que le livre est mauvais, au contraire. Mais parce que c'est difficile, surtout avec la partie 2 qui arrive. Ici nous suivons deux histoires parallèles. D'un côté des coups bas entre familles nobles (voire entre la même famille), et de l'autre des cousins qui voyagent. Bien que certains détails lient ces deux histoires, pour l'instant le rapport entre ces deux parties est assez mystérieux.
Point de vue univers, c'est un roman genre "Moyen-Âge" assez classique (mais, pour l'instant, peuplés d'humains, pas d'elfes ou autres). Mais il y a quelques subtilités assez intéressantes. D'abord ici les histoires peuvent surgir de l'environnement comme ça à qui sait écouter. C'est plutôt original, mais je me dis que niveau "secret", ça doit pas être terrible. Si un espion a cette capacité, ça doit être rigolo.
L'autre est l'importance de la rivière et ses parties... cachées, j'y reviendrai dans la seconde chronique.

Ne cherchez pas, en tous cas dans ces tomes, de vraies parties d'action. Il ne s'agit que d'un roman qui égraine ses descriptions au fil de l'eau. Mais c'est un premier tome... Une première partie d'un premier tome d'ailleurs. Du coup c'est normal.

Mais pourquoi souvent diviser les tomes VO en deux ou trois tomes VF ? D'autant que là visiblement, d'autres éditions ne coupent pas...

J'ai aimé
  • L'univers.
  • L'écriture.
Je n'ai pas aimé
  • La division VF du tome 1
Ressenti
Plutôt bon. Certes c'est un roman un peu descriptif mais on ne s'ennuie pas. C'est un univers qui est posé avec talent, et j'en redemande.

mardi 24 avril 2012

La grande porte, tome 1, de Frederik Pohl

Gateway en VO
Parution VO en 1977

Une relecture d'un roman que j'avais bien aimé à l'époque. Et je finirai bien par lire les autres tomes (ce que je n'avais pas fait).
La Grande Porte, c'est un astéroïde construit par la très avancée civilisation des Heechees. Ils ont disparu, les Heechees, mais sur place sont restés des astronefs programmés pour se rendre un peu partout dans l'univers. Venus de leur planète (bien polluée !), des Terriens s'embarquent : selon la destination, ce sera la fortune, la démence ou la mort. Un risque... Broadhead est revenu, lui, et riche. Il vit à New York, sous la Grosse Bulle protectrice, et il séduit les filles en leur racontant Sirius ou Orion. Que souhaiter de plus ? Et pourtant, chaque semaine, il court, anxieux, chez Sigrid von Shrink. Non, ce n'est pas un ami, c'est un ordinateur, psychanalyste de son état...

Ce roman de SF alterne entre deux périodes (avec quelques encarts "publicitaires" ou de retranscription de dialogues). Lorsque Robinette Broadhead est sur Terre après être revenu riche de la Grande Porte et sa vie quand il était à la Grande Porte. Du coup, pas de doute sur sa survie alors que les statistiques sont contre lui.... Cependant ce n'est pas le cœur du roman. Non là c'est vraiment la psychologie du héros (ou plutôt de l'anti-héros) qui est explorée...
Ici ne vous attendez pas à des capitaines aux nerfs d'acier qui triomphent de tous les obstacles, les personnages de ce romans sont souvent des gens paumés... avec une mentalité... comment dire... Ben je dirais typique de l'époque (bien que n'étant pas né, je devrais dire typique de l'image que je m'en fais)... Pas mal de restes des hippies... Mais désabusés (et pour cause, vu l'univers décrit par Pohl) et relativement rentrés dans le moule...Et puis il faut probablement ça pour dépenser des milliers de dollars pour avoir la "chance" de pouvoir risquer fortement de mourir en échange d'une mince chance de revenir riche.
Le style de Pohl est assez agréable à lire, et l'idée est intéressante (bien que je me demande pourquoi les Heechees auraient presque tout abandonné sauf les vaisseaux, enfin il faut bien ça pour l'histoire). Cependant ceux intéressés par les voyages spatiaux risquent d'être déçus... Je crois aussi que la psychanalyse en prend un peu pour son grade ici. :D
Je trouve la fin un brin rapide... Cependant même si ça m'ennuie, je me dis que vu la narration, c'était probablement nécessaire.
Enfin malgré quelques bonnes idées, il y a quand même des passages qui ont relativement mal vieilli. Mais c'est typique de la SF. :D

J'ai aimé
  • Le principe de la Grande Porte.
  • L'histoire.
Je n'ai pas aimé
  • Peut-être la fin un peu rapide mais rien de bien méchant
Ressenti
Bon, c'est un roman plutôt intéressant et assez désabusé. Mais j'aime bien. Maintenant, dois-je lire la suite ?

lundi 23 avril 2012

Fedeylins, tome 1 : Les Rives du monde, de Nadia Coste

Parution VF en 2011

Un premier tome dont le synopsis me semblait plutôt sympathique.
Comme tous les fedeylins, petits êtres ailés vivant au bord d'une mare qui constitue leur monde, Cahyl éclot sur un nénuphar. Comme tous les fedeylins, il doit braver la noyade et de dangereux poissons avant d'atteindre le rivage. Comme tous les survivants de cette première épreuve, Cahyl se présente devant les Pères Fondateurs, avide de connaître la caste choisie pour lui et l'avenir tout tracé qui l'attend.
Mais Cahyl est différent : il lui manque la marque qui le lierait à son destin. Son existence même fait trembler les bases de sa société et cela, tout le monde n'est pas prêt à l'accepter.


Hum. Comment parler de ce livre ? Déjà l'univers est plutôt original. Ici les personnages sont d'un côté des sortes d'êtres libellules (mais pas des fées) et de l'autre des sortes de grenouilles bipèdes.... Et qui vivent autour d'une mare, ce qui forme leur monde. Bien entendu, ce sont des petits êtres, ce qui implique des dangers, par exemple, les oiseaux migrateurs...
Énorme bon point pour ça.
L'écriture est aussi agréable, on voit les pages défiler sans s'en rendre compte et s'en s'ennuyer grâce à la découverte de cet univers (et réussir à bien décrire un univers tout neuf, sans vraie lourdeur, bravo). La société des Fedylins n'est pas une bête copie de l'humanité mais à l'échelle en dessous, j'ai bien aimé.
En fait il n'y a qu'un seul problème à ce roman. Il n'y a pas vraiment d'histoire. Oh bien sûr, on sait qu'il se passe quelque chose, il y a suffisamment d'indications dans le roman... Mais ce premier tome n'avance pas vraiment. Il décrit l'univers où vont se dérouler les suivants. Je préfère prévenir ça peut rebuter. Ceci dit vu qu'il y a deux romans qui suivent (je crois, peut-être plus ?) et que la description est faite avec talent, il n'y a aucune raison pour que ce soit un frein.

J'ai aimé
  • L'univers.
  • L'écriture.
Je n'ai pas aimé
  • Boarf, déroulement prévisible, ceci dit, ça reste une introduction à un univers, du coup... neutre ? 
Ressenti
Très agréable. C'est vraiment un roman que je recommande. Le tome 2 sera bientôt lu. :D

dimanche 22 avril 2012

Le Destin des nains, tome 2 : Le Mage maudit, de Markus Heitz

Das Schicksal der Zwerge en VO
Parution VO en 2008

Oulah, ça faisait longtemps....
La coupole magique qui scellait le Gouffre Noir a disparu et des hordes maléfiques menées par un mystérieux sorcier s’apprêtent à déferler sur le Pays Sûr.
Seul le Mage Lot-Ionan est capable de vaincre ce puissant adversaire. Mais il s’est retranché dans les montagnes et aurait sombré dans la folie.
Flanqué de Furibard et d’une poignée de braves, Tungdil décide de quérir de l’aide auprès du vieil enchanteur.
Mais, l’ancien héros du peuple nain est-il digne de confiance ? Sa froideur et sa cruauté sèment bientôt le doute parmi ses compagnons…


Bon, on reprend directement dans le vif du sujet, à savoir le Pays Sûr ne l'est que de nom et une petite bande d'aventuriers va faire des pieds et des mains pour aller régler tout ça. Un plan assez hasardeux à travers diverses contrées... Un voyage épique en somme ? Non hélas. Il faut reconnaître que leur quête reste truffée de facilités... de difficultés qui n'en sont pas, de retournements de situations assez improbables (à mes yeux en tous cas).... Bref... En même temps c'est un peu le principe de cette série. Je ne m'attendais pas à mieux (ou à peine) du coup ça passe bien, mais ça reste un roman de gare.
Bon, je suis assez dur, il y a en effet des cas où des personnages subissent de vraies épreuves mais... pas tous et pas cruciales pour le déroulement de l'histoire.
Le vrai problème à mes yeux vient de la découpe du roman original en deux parties... surtout sans résumé précis début du roman... Je sais bien qu'en VF les deux tomes sont sortis l'un après l'autre, en peu de temps... Mais quand même. Dans un cas comme le mien, j'avais oublié pas mal de choses et il a fallu faire un effort pour me rappeler tout ça... Dommage.

J'ai aimé
  • Le style d'écriture.
Je n'ai pas aimé
  • Trop de facilités.
  • La division VF de l'histoire.
Ressenti
Neutre. Hélas, je l'ai lu trop tardivement après le premier, du coup j'ai peut-être oublié des trucs... mais quand même les facilités gâchent un peu.
Ressenti final
Bah... ça reste une série de romans de gare. C'est rigolo à lire, les personnages sont sympathiques mais pour les romans de gare, je suis déçu de la découpe en deux volumes et du format (assez gros bouquins).
Dommage.

mardi 3 avril 2012

La couleur de la faim, de Johan Heliot

Parution VF en 2005

Hum, un roman dont l'univers semble intéressant.
Morcaï Treznor est un ogre. Solitaire, violent, hargneux, dénué de scrupules, il se laisse souvent dominer par son instinct le plus puissant : la faim. Et celle-ci le fait tellement souffrir qu’il se résigne à gagner la cité de Perdition… Il tombe là en pleins préparatifs de la Rencontre des Héros, foire exhibition de combats qui attire tous les gros bras du pays. Or, ceux-ci sont assassinés les uns après les autres… Morcaï se trouve bientôt impliqué, soupçonné, et doit enquêter malgré lui !
Il croise alors une galerie de personnages plus étranges et dangereux les uns que les autres ; monstres luttant vainement contre leurs propres instincts, et rejetant les anciennes coutumes pour s’assurer le pouvoir dans cette ère moderne qui s’annonce… Face à leur cruauté et à leurs machinations, Morcaï l’affamé ne risque-t-il pas d’être, à son tour, croqué par des créatures aux dents plus longues que les siennes ?


Johan Heliot est un auteur qui a un mérite qu'on ne peut lui retirer, il ne se cantonne pas à un seul style de roman. La couleur de la faim n'a pas grand chose à voir avec la quête d'Espérance ni avec Reconquérants que j'ai lu il y a longtemps. Là il s'agit d'une sorte de fantasy version vaudou dans une New York du XVIIIème ou XIXème siècle.
De plus le héros ici est un ogre anthropophage qui se retrouve dans les ennuis jusqu'au cou à peu près dès le début. Le ton est donné, pas de présentation inutile, à moins que ce soit vraiment indispensable. Et on est parti pour toute une histoire, certes avec quelques longueurs, mais qui au final fonctionne assez. Les référence à l'Histoire sont assez visibles, l'humour est assez présent, donc au final, ça se lit plutôt pas mal. En revanche j'avoue ne pas avoir accroché à la fin qui m'a semblé... capillotractée, un peu facile.

J'ai aimé
  • L'humour.
  • L'univers.
Je n'ai pas aimé
  • La fin.
Ressenti
Pas mauvais mais c'est vraiment dommage de finir sur cette fin...

mercredi 21 mars 2012

Planète à gogos, suivi de Les gogos contre-attaquent, de Frederik Pohl et Cyril M. Kornbluth

Planète à gogos :
The space merchants en VO
Parution VO en 1952

Les gogos contre-attaquent :
The merchants' war en VO
Parution VO en 1984


PROMOTION, POUR UNE NOTE DE BLOG LUE, UN BIEN-ÊTRE MENTAL OFFERT ! Profitez-en vite !
Il y a bien longtemps que la Terre n'est plus gouvernée par les politiciens mais par les publicitaires. À coups d'annonces directes sur la rétine ou de pin-up en trois dimensions qui vous susurrent des slogans à l'oreille. Et qu'importe si notre planète est polluée jusqu'à l'os ! Seul problème : l'espace. Où loger les consommateurs nécessaires ? Sur Vénus ! Il suffit de les persuader que l'existence y est délicieuse. Ce à quoi s'emploie Mitchell Courtenay, jusqu'au jour où une agence rivale tente de l'éliminer en toute illégalité - c'est-à-dire sans notification de meurtre préalable - et ébranle du même coup ses certitudes... Une satire féroce contre la publicité qui, plus de cinquante ans après, n'a pas pris une ride et reste plus que jamais d'actualité. Un classique de la science-fiction, enrichi ici de quelques chapitres restés inédits jusqu'à ce jour.

1952. La première partie a été écrite en 1952. J'ai été sidéré en lisant ça. Je ne vais pas dire que les auteurs ont tout prévu et que c'est incroyablement juste. Mais force est de constater qu'ils ont vu juste sur plusieurs points. Certes ici les multi nationales (ou supra nationales en fait...) sont des agences de pub qui font la loi et les entreprises qui leur sont subordonnées. Cependant la domination de la pub est assez bien trouvée. Surtout pour 1952.
En fait je ne vais pas différencier les deux romans car le mécanisme est le même dans les deux cas. Un publicitaire qui ne trouve rien à redire sur la situation donnée (forcément il en profite), se retrouve coincé dans la situation d'un consommateur sans que ce soit voulu (et pour cause...). Puis il s'en suit un long parcours pour retrouver sa place, et d'autres choses. En fait, le personnage principal ne réfléchit à son univers et à son injustice que lorsqu'il est privé des avantages qu'il avait auparavant.
Attention, le second roman n'est pas non plus une redite. On y trouve quelques bonnes idées non exploitées dans le premier roman. Hélas la fin est pour le coup un peu... bah en dessous du reste, même si elle reste logique avec le personnage.

On remarque aussi que les personnages tiennent souvent des propos qui aujourd'hui pourraient paraître complètement absurde, ou même malsain. Mais en y réfléchissant. Combien de nos idées, de nos a priori, des fondements de notre morale paraissaient absurdes ou immoraux il y a 50 ans ?


On trouve dans cette édition des chapitres du premier roman non inclus dans la version reliée auparavant. Ces chapitres sont un bonus sympathique mais sans grand intérêt niveau histoire.

J'ai aimé
  • La satire de la pub.
Je n'ai pas aimé
  • Boarf, un peu la fin du second roman.
Ressenti
Plutôt bon. Certains passages sont peut-être vraiment abusés et autres mais au final c'est une œuvre à lire je pense.
Un de ces quatre, il faudra que je relise "l'ère du satisfacteur"....

mardi 20 mars 2012

Le Passeur, de Lois Lowry

The Giver en VO
Parution VO en1992

Encore un roman ajouté, je ne sais plus trop pourquoi. Et en jeunesse, j'étais en terre inconnue à la bibliothèque. :D
Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n’existent pas. Les inégalités n'existent pas, la désobéissance et la révolte n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le Comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveau-nés inaptes sont "élargis". Personne ne sait exactement ce que cela veut dire. 
Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : c'est le dépositaire de la mémoire. Lui seul sait comment était le monde, des générations plus tôt, quand il y avait encore des animaux. Quand l'œil humain pouvait encore voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. 
Dans quelques jours, Jonas aura douze ans. Au cours d'une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu'il est unique. Un destin extraordinaire l'attend. Un destin qui peut le détruire.

C'est un livre relativement court que j'ai commencé et fini très vite (environ 300 pages mais écrit en gros, du coup....). D'ailleurs, je reste sur ma faim... Mais commençons par le commencement.
Le livre se lit très bien, très vite, sans aucun problème. Heureusement d'ailleurs, pour un livre classé jeunesse. En revanche le monde décrit manque parfois d'explications sur le pourquoi du comment... Sur l'origine de cette société ainsi que sur la façon dont sont gérés les souvenirs. C'est parfois un peu frustrant mais au final, ce n'est pas si grave.
En revanche la fin est... vraiment frustrante, je sais que l'auteur a fait exprès mais j'ai un peu de mal, elle me paraît trop.. brusque et floue, ok c'est assumé par l'auteur mais quand même.... Ceci dit, l'honnêteté me fait dire qu'en fait, ce n'est pas vraiment important. Le roman est plus une description d'un monde aseptisé, sans couleur, sans amour, mais sans douleur ni haine, sans vrai passé... Et sans vrai futur. Et c'est cette découverte qui fait tout l'intérêt du roman.
Du coup, si vous aimez des histoires avec un début et une fin, oubliez. Si vous aimez des mondes autres que le nôtre....

J'ai aimé
  • La description de ce monde.
Je n'ai pas aimé
  • La fin.
Ressenti
Globalement positif, malgré la note sur la fin. Mais comme le roman ne repose pas dessus... Il y a deux "suites" à cette histoires, visiblement qui se passent dans d'autres communautés. Je les lirai peut-être, un jour.

vendredi 9 mars 2012

La trilogie de l'héritage, tome 2 : Les royaumes déchus, de N.K. Jemisin

Inheritance Trilogy, book 2: The broken kingdoms en VO
Parution VO en 2010

La suite, même si à la lecture du premier je me demandais quelle suite l'auteur pouvait donner....
Dans la cité d'Ombre, sous les frondaisons de l'arbre Monde, les ruelles scintillent de magie et les dieux vivent cachés parmi les mortels. Oree Shoth, une artiste aveugle, recueille un homme étrange. Mais cet acte de compassion la plonge bientôt au coeur d'une conspiration infernale.

Ben c'est simple... On ne suit plus Yeine mais Orie (ou Oree dans le 4ème de couverture, mais seulement là). Orie est une jeune femme aveugle... Mais pas totalement. En effet, Orie voit la magie, donc les dieux, les sorts et... ses tableaux. D'ailleurs, c'est plutôt étrange, elle a communiqué par écrit à sa mère. Ou j'ai raté quelque chose, ou il faut trouver une excuse (mais ça peut se faire, par exemple quelqu'un d'autre a lu ou c'était fait par un scribe, donc magiquement).
Bon c'était mon côté râleur.

Pour le reste, c'est très proche du premier roman sur la structure, Orie raconte sa vie, pas toujours de façon chronologique. Ceci dit, soit je m'y suis habitué, soit c'est moins décousu que dans le premier tome. Et puis l'écriture en elle-même est aussi maîtrisée.

Sinon niveau histoire, ça reste proche du classique, Oree se retrouve entraînée dans une histoire de machination qui la dépasse.
L'histoire se passe 10 ans après le premier tome, voilà comment ne pas faire une histoire avec une déesse comme personnage principal. Comme l'héroïne n'a pas participé au premier tome, elle ignore des choses que les lecteurs savent. Du coup certaines choses qui nous semblent totalement évidentes ne le sont pas pour elle. C'est presque frustrant. :D

Sinon, les dieux ici ne sont plus esclaves mais vagabondent avec quelques limitations.... Le problème est que tout le monde n'est pas pas vraiment ravi de ce changement... Ni des changements théologiques qui secouent le monde depuis 10 ans... Ceci permet de changer de point de vue par rapport aux esclaves du premier tome. Une autre facette de la divinité et de la guerre des dieux.

J'ai aimé
  • Toujours le style.
Je n'ai pas aimé
  • Quelques facilités sur la vision d'Orie.
Ressenti
Plutôt bon. Vraiment, ça se lit bien c'est sympathique. Je suis peut-être un peu critique ici mais sincèrement, c'est une bonne saga de fantasy.

mardi 6 mars 2012

La trilogie de l'héritage, tome 1 : Les Cent Mille Royaumes, de N.K. Jemisin

Inheritance Trilogy, book 1 : The Hundred Thousand Kingdoms en VO
Parution VO en 2010

Un bouquin de fantasy que j'avais dans ma liste de livre à lire depuis quelques temps... je ne me souviens d'ailleurs toujours plus à quelle occasion je l'avais rajouté...
Mon nom est Yeine et j'ai dix-neuf ans. Je suis membre du peuple darrène, au Nord des cent-mille royaumes. Une barbare. Il y a un mois, ma mère a été assassinée. Elle était l'héritière des Arameris, la plus puissante famille du monde. Ce matin, j'ai reçu un message de l'empereur, mon grand-père : une invitation à venir séjourner à Ciel, le palais familial. Plus qu'une invitation, un ordre.
Je veux découvrir pourquoi ma mère est morte. Même si on ne revient jamais de Ciel.


Pour commencer, il ne s'agit pas d'Eragon. :D
Ce roman a quelques classiques de la fantasy. Un héros arrive un peu malgré lui au sein d'une situation qui le dépasse et qui doit se battre pour survivre. C'est une façon de justifier les explications que les autres personnages donnent. Là il s'agit d'une héroïne qui se rend compte qu'elle n'est qu'un outil dans une machination... un outil qui ne doit servir qu'une fois. Alors oui, c'est encore une histoire d'élue, ça peut rebuter...
Mais il y a une histoire de dieux aussi... Suite à une guerre des dieux dont nous apprendrons au fur et à mesure l'histoire, il y a eu des conséquences théologiques. On y trouve ici des dieux esclaves là... ou de dieux armes, c'est comme on veut. C'est plutôt bien pensé. Et ça change des dieux qu'on prie pour avoir tel ou tel avantage. Il s'agit ici d'êtres qui sont subordonnés à une famille, mais à qui il vaut mieux savoir parler si on veut éviter les ennuis.
Les personnages sont assez sympas. Un peu stéréotypés, il faut l'avouer, mais parfois plutôt sympathiques.

Niveau style, c'est bien écrit, ça se lit très bien mais, même si c'est assumé, le côté "je raconte ma vie" c'est un peu... bordélique. Il y a souvent des retours en arrières ou des passages "ah mais je ne vous ai pas dit, avant il y avait ça". C'est exprès, ça fait partie du roman mais c'est... déroutant.
À un moment, il y a une scène d'amour décrite. Quand on la compare aux scènes "d'amour" de Shaggartha.... Ben disons qu'on ne peut s'empêcher de remarquer la différence de traitement...  L'une parle de désir, de satisfaction... Parle par image... L'autre ne parle que prouesses physiques masculines.

Pour finir, c'est une trilogie, avec la fin de ce roman, l'héritage, ce n'est probablement pas ce à quoi on pense de prime abord.

J'ai aimé
  • Les dieux esclaves.
  • Le style de l'auteur.
Je n'ai pas aimé
  • Un peu bordélique par endroits...
Ressenti
Plutôt bon. Certes, ça ne sort pas de tous les clichés de la fantasy mais ce n'est pas grave. Certes c'est une élue, mais quand c'est servi dans un bon bouquin avec une bonne histoire, où est le problème ?

lundi 5 mars 2012

L'Hérésie d'Horus, tome 16 : L'âge des ténèbres, de Graham McNeill et James Swallow et Dan Abnett et Collectif

The Inheritance & Others Stories en VO
Parution VO en 2011

Allez un peu de nouvelles de l'univers Games Workshop, et surtout l'Hérésie d'Horus.
Après sa trahison sur Istvaan, Horus entame sa campagne  contre l'Empereur dans une guerre galactique dont l'enjeu n'est autre que Terra. Mais la route qui mène à cette ultime confrontation entre père et fils est longue, sept années de secrets et de silences, de complots et de stratagèmes qui auront des conséquences d'un bout à l'autre de la galaxie. La vérité sur l'histoire oubliée des plus sombres années de l'Hérésie est sur le point d'être dévoilée, et avec elle des révélations qui secoueront l'Imperium jusque dans ses fondations.

Encore une fois, si vous n'avez pas lu le reste de l'Hérésie d'Horus, inutile de lire ce livre... Oh bien sûr, si vous avez une bonne connaissance de l'univers Games Workshop, alors oui, ça peut se lire mais ça serait ne pas connaître tous les personnages.
Car oui, en effet, certains personnages reviennent. Ce n'est pas un mal, on peut continuer à suivre leur parcours... Bon ce n'est pas non plus le centre du bouquin. Bon allez, revue rapide des nouvelles :


Les règles du combat, de Graham McNeill
Une petite nouvelle qui montre la rédaction du Codex Astartes. Du moins une partie. La nouvelle est sympa mais est un peu trop... "magique" par moment, du genre les marines sont trop obtus pour reconnaître un plan génial sauf au moment où il devient génial. Remarquez, ce sont des marines, c'est crédible. :D La fin est ouverte sur un futur roman, je pense.

Le fruit du mensonge, de James Swallow
La bonne idée, c'est que c'est une nouvelle sur les civils. Comment l'Hérésie s'est-elle répandue sur des petites planètes isolées. C'est agréable de voir ce côté-ci des choses (là le format de nouvelle est parfaitement approprié). La mauvaise idée est que je n'ai pas accroché à la construction ni été le moins du monde surpris. Enfin ce n'est pas un drame.

Les Fils oubliés, de Nick Kyme
Une planète hésite à choisir entre Horus et l'Empereur. Oui, ça a dû arriver. Mais là où Horus envoie un commémorateur, l'Empereur envoie deux marines.... Ce n'est pas vraiment la meilleure idée du siècle... Ni pour la nouvelle ni pour l'histoire. Dommage. Enfin ça se lit.

Le dernier commémorateur, de John French
Une nouvelle plutôt bien pensée sur l'Imperium avec des références sur le reste du fluff de 40k. Vraiment j'ai bien aimé.

Renaissance, de Chris Wraight
Une nouvelle sur les Thousand Sons... Je vais tenter d'être objectif... Disons-le tout net, j'ai aimé. L'idée est pas mal du tout et ça éclaire sur certains personnages.
Je me dois de faire un léger spoil, du coup, ceux qui ne veulent pas, rdv à la nouvelle qui suit.


Oui la fin est bien sûr une référence aux Blood Ravens. Comme souvent avec GW, il y a un faisceau d'indices qui explique que les BR viennent des TS. Cette nouvelle explique comment. Je ne pense pas qu'il y aura une confirmation (on m'avait dit que si les BR ne connaissaient pas leur primarque à la base, c'était pour ne pas favoriser tel ou tel joueur de Space Marine). Soyons beau joueur, ce n'est pas mal fait.



Le visage de la trahison, de Gav Thorpe
Je ne comprends pas... Ici il s'agit d'une mission de sauvetage de primarque. POURQUOI AVOIR FAIT ÇA SOUS FORME DE NOUVELLE ? Il y avait matière à faire un roman simili-poignant avec des destins pseudo-héroiques (je suis mauvaise langue un peu :P). Là avec le format de nouvelle, j'ai un sentiment d'inachevé.

L'autre Horus, de Dan Abnett
Je... je suis passé à côté de cette nouvelle... S'il ne s'agit pas un préambule à un roman futur, je ne vois pas trop...

Cœur de fer, de Rob Sanders
Une lutte fratricide entre les Iron Warriors. En effet, tous du chapitre n'ont pas suivi aveuglément Horus... je n'ai pas d'avis réel ici. Je reconnais par contre qu'il est toujours intéressant de montrer que certains marines des légions renégates restent accrochés à leurs anciennes valeurs.

Des Armes brutales, d'Aaron Dembski-Bowden
Hum, le Lion et Cruze qui se tapent la discut'.... (je crois que c'est l'expression qui est très juste), cette nouvelle éclaire un peu le comportement des Dark Angels... Après, on aime ou on n'aime pas... Mais ça reste sympa.


J'ai aimé
  • De très bonnes idées sur certaines nouvelles.
Je n'ai pas aimé
  • Quelques choix niveau nouvelles qui me laissent.... dubitatif.
Ressenti
Pas mal. Oui ça reste de la littérature de gare, mais c'est quand même sympa à lire. Je m'attendais à pire. Toutes les nouvelles ne se valent pas, bien sûr, mais c'est le principe des nouvelles.

dimanche 4 mars 2012

Les Dieux eux-mêmes, de Isaac Asimov

The Gods Themselves en VO
Parution VO en 1972

Pour une fois, ce n'est pas des nouvelles d'Asimov.... ça change. =D Ceci dit oui ça change, il y a des extra-terrestres ici, donc pour le coup, ça change.
En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que...
A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité.
Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt.
Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.


Car oui, Asimov ne met pas souvent des ET dans ses histoires...
Bref, un roman de SF dont la genèse est décrite au départ du livre. Cette histoire est partie sur une remarque sur du plutonium 186. À partir de là, Asimov a voulu écrire une nouvelle.... Et voilà un roman. D'ailleurs, je dois préciser, vu genèse du roman, il y a souvent des références à la physique nucléaire. Comme les personnages vulgarisent, je pense que ce n'est pas vraiment gênant, mais si vous êtes vraiment allergiques...
Niveau structure, le roman est divisé en 3 parties. La première décrit la situation de la Terre en 2070, la deuxième décrit l'extra-terrestre rebelle, la troisième est sur la Lune avec l'intuitionniste.
Au niveau de la première, j'ai beaucoup aimé la Terre décrite. Et je ne peux que citer le passage suivant :
On commet souvent l'erreur, commença-t-il, de considérer que les gens souhaitent voir leur environnement protégé ou même leur vie sauvée ; de penser qu'ils témoigneraient de la reconnaissance à l'idéaliste qui se battrait pour ces idées. Tout ce que le peuple désire, c'est son petit confort. Nous en avons eu la preuve lorsque au XXème siècle la question de l'environnement s'est posée de façon aiguë. Quand on a démontré que la cigarette augmentait le risque de cancer du poumon, la solution évidente aurait consisté à cesser de fumer. Au lieu de cela, les gens ont réclamé des cigarettes ne présentant pas ce grave inconvénient. Lorsqu'on a prouvé que le moteur à combustion interne polluait dangereusement l'atmosphère, le plus simple aurait été d'y renoncer, mais les gens se sont évertués à réclamer des moteurs similaires ne présentant pas cet inconvénient. Alors, jeune homme, ne me demandez pas d'arrêter les Pompes. L'économie et le confort de la planète entière en dépendent. Dites-moi plutôt comment éviter que le Pompage fasse exploser le Soleil.

La deuxième partie est très sympa à mes yeux. Certains la trouvent pâle par rapport à la première, mais je ne suis pas d'accord. C'est une description d'une société extra-terrestre qui n'est pas du tout humaine. Ni dans la représentation, ni dans la reproduction, ni dans la mentalité. C'est plutôt agréable de voir des ET de ce genre. Certes, il faut quelques pages pour comprendre toute la société où évolue Dua, l'extra-terrestre du synopsis.

La troisième partie est un peu en dessous des deux autres je trouve mais elle conclue bien l'histoire. Comme elle se passe sur la Lune, Asimov s'est bien amusé visiblement à décrire une société bien différente de l'humanité.

Ceci dit, ce que je reproche le plus à cette partie est l'idée de Neville (spoiler en italique).
L'idée d'envoyer balader la Lune est dangereuse niveau écologie terrienne. Sans la Lune, toute la planète en serait bouleversée, à tous les sens du terme d'ailleurs. Certes quelqu'un comme Neville ne doit pas s'en soucier mais c'est illogique d'imaginer que personne sur la Lune ne s'y opposera ou que la Terre n'enverra aucune armée l'en empêcher. C'est même un peu surprenant de la part d'Asimov de ne pas avoir tenu compte de ça dans le roman, mais peut-être qu'en 1972, on n'imaginait pas autant le rôle de la Lune ?

J'ai aimé
  • Le problème soulevé par les personnages quant aux renoncement aux Pompes.
  • Dua et tous les extra-terrestres décrits ici.
Je n'ai pas aimé
  • Boarf, voir le spoiler.
Ressenti
Bon, c'est un roman d'Asimov que j'ai pris plaisir à lire. Certes certains passages ont mal vieilli niveau "prédiction sur le futur", mais Asimov a bien dit qu'il était assez mauvais à ce niveau là (en donnant pour exemple qu'une de ses nouvelle sur l'Everest disait que ce mont ne pourrait être vaincu... nouvelle publiée 5 mois après la première escalade de ce mont). Le côté sérieux scientifique est un bon point.

Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.


mardi 28 février 2012

Shaggartha, de Jacques Sadoul

Parution VF en 2005

J'avais déjà lu la première partie (chronique des dragons oubliés) il y a longtemps. J'ai voulu relire avec la seconde partie qui pour moi était une découverte.
Quatre personnages contemporaines (un paléontologue, une shampouineuse, un guide de safari africain, une actrice chinoise spécialisée dans les arts martiaux) et une nymphe d'un autre temps et d'un autre monde sont "aspirés" sur une terre parallèle pour y composer l'Argane, une entité devant être reformée tous les trois milles ans pour combattre la terrible Noirceur, puis d'infâme Reine Héliara... Mages, dragons, sortilèges, gnomes, elfes, hordes barbares, voyages temporels, aucune rencontre insolite, aucune épreuve ne sera épargnée aux champions dans leurs luttes pour défendre le monde de Shaggartha. Des aventures aux enjeux cosmiques à l'issue d'autant plus douteuse qu'ils compte parmi eux une émanation du mal...

Commençons par la première partie. Des gens normaux envoyés dans un monde parallèle pour accomplir des quêtes à la noix (récupérer une lance magique par exemple), tout ça pour sauver ce monde d'une menace nommée Noirceur (TADA !)... Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire téléphonée ? .... C'est en fait une "parodie" de ce genre d'histoire. Non que l'humour (bon ou mauvais) soit présent du début jusqu'à la fin, mais justement, pourquoi ces quêtes apparemment dénuées de sens sont nécessaires pour sauver le monde ? Et pourquoi le choix d'un paléontologue ou d'une shampouineuse, par exemple ? Voilà, il y a de bonnes idées sur ce sujet. On y ajoute à ça une histoire nettement plus complexe que prévue, avec plusieurs voyages dans le temps.
C'est du tout bon ? Malheureusement, non. Déjà parfois l'écriture est un brin brouillon par endroit, ce n'est pas trop grave, mais ça peut rebuter (surtout que le total fait 600 pages environ).
Mais ce qui m'embête le plus est certains passages.... Crus on va dire. Je connais quand même le principe de la reproduction humaine, et, n'étant pas naïf, je sais que dans les guerres et les invasions il y a des viols et des tortures, mutilations et autres joyeusetés de ce genre. Mais était-ce nécessaire de tout décrire en détail ? Les scènes où un "arbre de vie" va à la rencontre d'une "source" sont légions.... Et vraiment peu nécessaires. Puis il y a les scènes de viol, qui parfois finissent même en amour, ce que je trouve assez... malsain.

Quant à la seconde partie, elle éclaire mieux les premiers temps de cet univers mais accentue les défauts de la première... Mais c'est sauvé par les différents voyages dans le temps (il faut quand même ne pas confondre les périodes :D).

Je dois terminer cette chronique par un personne intéressant, clairement la seule qui tient la route en tant qu'héroïne (ce que les personnages sont les premiers à dire). Il s'agit de la nymphe, Mylène. Oui, physiquement, elle ressemble à l'idée qu'on se fait d'une nymphe, mais pour le reste, elle est intéressante (mais perso 'éviterais de l'appeler "nymphette" comme un des persos :3).

J'ai aimé
  • Mylène (le principe du personnage, hein ò_ó).
  • Les voyages dans le temps.
  • Le principe de satyre des quêtes D&Desques.
Je n'ai pas aimé
  • Le côté cru de certaines scènes.
  • Brouillon par endroit.
Ressenti
Au final, c'est un livre qui peut être plaisant, à condition de ne pas trop faire attention aux points faibles...